Au cœur de ce débat, la FIEV et son Président, Jean-Louis Pech, défendent une ligne claire : garantir que l’argent public mobilisé pour accompagner la transition bénéficie prioritairement aux entreprises qui préservent et développent le tissu industriel européen.
Un enjeu industriel majeur : éviter les délocalisations et sécuriser les filières stratégiques
Les travaux menés par le Gerpisa, cités dans l’article, recommandent un niveau minimal de 75 % de valeur ajoutée produite en Europe pour les véhicules électriques, afin de maintenir un niveau similaire à celui observé aujourd’hui pour les véhicules thermiques.
Il s’agit aussi de protéger des filières clés – batteries, électronique, logiciels, moteurs électriques – représentant une part croissante du véhicule électrique.
Des divergences fortes entre constructeurs et équipementiers
Alors que les équipementiers soutiennent un seuil élevé et des critères basés sur l’origine réelle des pièces, certains constructeurs proposent une approche plus souple, avec :
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un seuil abaissé à 60 %,
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un calcul réalisé non pas par modèle mais sur l’ensemble de leurs ventes en Europe,
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et, pour certains, une simple obligation d’assemblage en Europe, indépendamment de l’origine des pièces.
Ces propositions réduiraient fortement l’impact de la mesure, comme le souligne un expert cité dans l’article.
La position de la FIEV et la voix de Jean-Louis Pech
Dans ce débat, la FIEV rappelle la nécessité d’une approche cohérente et protectrice du tissu industriel européen.
Comme l’a déclaré Jean-Louis Pech, Président de la FIEV, dans Les Échos :
« Les constructeurs sont libres de se fournir où ils veulent. Mais il faut réserver l’argent des contribuables européens, qui sert à financer les aides publiques, à ceux qui préservent le tissu industriel. »
Un positionnement clair qui souligne que les dispositifs publics doivent être alignés sur l’objectif affiché : maintenir et développer des chaînes de valeur robustes en Europe, et éviter que la transition accélérée vers l’électrique n’entraîne des délocalisations massives.
La FIEV pleinement engagée dans les discussions européennes
La FIEV continue de participer activement aux travaux menés par l’État et les instances européennes afin de défendre les intérêts des équipementiers et de promouvoir un modèle industriel durable, compétitif et souverain.
