La FIEV s’associe à l’ACEA, au CLEPA, au SMMT et au VDA pour interpeller les responsables politiques européens sur les conséquences dramatiques d’un BREXIT sans accord pour les acteurs de la filière automobile.
Des barrières douanières entre la Grande-Bretagne et l’Union européenne handicaperaient fortement les acteurs de notre chaine d’approvisionnement qui est complexe et fortement imbriquée. L’application de tarif douanier OMC représenterait un surcoût de 5,7 milliards € aux industriels et aux consommateurs.
Claude CHAM, président de la FIEV déclare ainsi :
« Au moment ou l’économie mondiale ralentie avec des baisses de volumes pour notre industrie ; que tout notre écosystème se focalise sur les transformations profondes qu’impliquent les nouvelles mobilités, un BREXIT sans accord représente une charge significative sans aucune valeur ajoutée que ce soit pour les états, nos concitoyens ou les industriels. Le bon sens nous dicte que la compétitivité est intrinsèque à la taille du marché, la place de la Grande-Bretagne dans l’Europe est donc primordiale. C’est d’autant plus important pour les Britanniques qui pourraient se retrouver mis au ban d’un des plus grands marchés mondiaux. Un BREXIT sans accord impacterait également directement la capacité de l’Europe à relever les défis environnementaux auxquels elle fait fasse. »