Ce ralentissement s’explique par un contexte économique dégradé, une consommation des ménages en recul, et un repli des commandes en concession. Le segment des particuliers souffre particulièrement avec une chute de -16,5 % en mai, ne représentant plus que 40,2 % du marché. Cumulé sur l’année, ce canal baisse de -14,2 %.
Tous les types de motorisations sont touchés, l’électrique reculant de 18,7 % (15,7 % de part de marché), malgré des modèles comme la Citroën ë-C3 et la Renault 5 E-Tech qui tirent leur épingle du jeu. Seules les hybrides non rechargeables progressent (+20,3 %), représentant 43,2 % des ventes.
Les groupes Stellantis (-10,1 %) et Renault (-7 %) limitent la casse, portés respectivement par Citroën (+2,7 %) et Dacia (+12,4 %, grâce au Duster). À l’inverse, Fiat (-48 %) et Opel (-37,4 %) plongent.
Sur le plan concurrentiel, MG poursuit son ascension avec une hausse de 200 %, passant devant Kia. BYD dépasse même Tesla ce mois-ci, bien que ses ventes reposent sur une forte part de tactique.
Enfin, seul le marché de l’occasion reste stable (+0,3 %), principalement grâce aux échanges entre particuliers (+3,6 %), soulignant le repli des achats neufs vers des alternatives plus abordables.