Sur les sept premiers mois de 2025, le marché totalise 958 582 immatriculations, en repli de 7,9 % par rapport à la même période de 2024.
Dans ce contexte difficile, Renault s’impose comme la première marque du marché avec 14% de parts de marché en juillet (16 246 unités), limitant son recul à -6,6%. Peugeot suit de près (13,6 % de PDM), avec une baisse de -5,8 %. Dacia, toujours solide, complète le podium avec 9,6 %, malgré une baisse plus marquée de 10,4%. Derrière, Citroën (7%) et Toyota (7,2%) se disputent la quatrième place.
Le groupe Stellantis, qui réunit Peugeot, Citroën, DS, Fiat, Opel ou encore Jeep, a globalement reculé de -8,7 % en juillet. Le groupe Renault résiste mieux avec -7,7 %, tandis que Volkswagen limite ses pertes à -10,5 %.
A noter que depuis le début de l’année le groupe Renault est en hausse de 1,1% alors que Stellantis accuse le coût avec un repli de 11,5% et le groupe Volkswagen subit également une perte de 3,1% de ses volumes par rapport au 7 mois 2024.
La dégradation se poursuit pour Tesla, qui subit un plongeon de -26,6 % sur un an en juillet, et même -38,5 % depuis le début de l’année. La marque américaine reste néanmoins leader des 100 % électriques, devant Xpeng et Smart.
En revanche, l’électrification globale du marché se confirme. Près de 70 % des immatriculations en juillet concernent des modèles hybrides ou électriques. Les BEV (100 % électriques) affichent une progression de +15 % en juiller et atteignent 17 % de parts de marché, soutenus par des achats de flottes et par le lancement du dispositif « coup de pouce véhicules particuliers électriques » financé par les CEE depuis le 1er juillet. Au cumul des 7 moins les ventes sont en repli de 4,3%, sachant que le leasing social devrait faire repartir les ventes.
Depuis janvier, un seul segment tire son épingle du jeu : celui des loueurs de courte durée, en hausse de +9 % alors que le marché global chute de près de 8 %.
Par ailleurs, 61 % des particuliers accèdent désormais à un véhicule neuf via une formule locative (LOA, LLD), confirmant le basculement du marché vers l’usage plus que la propriété.
Contrairement au neuf, le marché de l’occasion reste dynamique. Depuis le début de l’année, il est porté par les transactions entre particuliers, qui représentent 53 % des ventes et affichent une croissance de 20 %. Les véhicules de plus de 10 ans dominent, pesant 49 % du marché.
La baisse du marché automobile français semble en mauvaise posture pour 2025, la tendance devient très préoccupante : immatriculations en net recul, dépendance croissante aux achats de flottes, et un basculement structurel vers l’électrification et la location qui redessine en profondeur le visage de l’automobile en France.