Ainsi, près de 147 000 voitures particulières neuves ont été immatriculées en avril, dont 17 % d’électriques, sous l’impulsion du « leasing social » du début d’année. On reste tout de même bien loin du marché d’avant Covid, où un mois d’avril apportait plutôt 160 000 immatriculations.
Côté marques, Renault réalise une bonne performance avec une progression de 12,1 % en avril, notamment grâce à ses nouveaux modèles, la Clio hybride et le SUV Austral. À l’inverse, sa marque low cost Dacia est en repli de 8,6 %, en raison du nouveau score environnemental dont la Dacia Spring ne peut bénéficier, ce qui tire la performance du groupe Renault vers le bas avec une progression de 4,5 % soit 26 % de part de marché.
De son côté, les immatriculations de Stellantis n’ont progressé que de 2,6 % sur un an et, si Peugeot reste dans la course avec une hausse de 6,6 %, Citroën et DS accusent le coup avec des baisses respectives de 14 % et 36 % !
Le groupe Volkswagen affiche une performance avec une hausse de 17,8 % de ses immatriculations, notamment dopée par Skoda (+32,9 %). Mais c’est Toyota qui obtient la palme en avril 2024 avec des ventes en hausse de 81,8 % et récupère ainsi près de 4 % de part de marché, soit 8,7 % !
La croissance à deux chiffres d’avril permet néanmoins au marché de dégager une progression de 6,95 % depuis le début de l’année.
Du côté des véhicules utilitaires légers, le marché d’avril surpasse celui des VP avec une hausse de 15,57 % et 33 905 VUL immatriculés, maintenant les quatre premiers mois de l’année au-dessus des 10 %.