Les voitures hybrides restent les grandes gagnantes de cette reprise, avec 3,45 millions d’immatriculations et 34,8 % de part de marché. Les hybrides rechargeables (PHEV) montent à 9,3 % du marché, tandis que les 100 % électriques (BEV) atteignent 18,1 %, soit 1,8 million de véhicules vendus depuis janvier (+25,4 % sur un an). Malgré ces progrès, le rythme demeure « inférieur à celui requis » pour atteindre les objectifs climatiques européens.
Les grands marchés tirent la tendance : Allemagne (+38,3 %), Belgique (+12,4 %) et Pays-Bas (+3,9 %) progressent nettement, tandis que la France reste stable (-0,2 % sur neuf mois, mais +11,2 % en septembre tiré par le leasing social).
Les motorisations thermiques poursuivent leur recul : essence (27,2 %) et diesel (8,0 %) ne totalisent plus que 35,2 % du marché, contre 45 % un an plus tôt.
Côté constructeurs, Volkswagen maintient sa domination (25,7 % de part de marché, +9,7 % en septembre), Renault Group (+6,9 % sur neuf mois, +9,4 % en septembre). A l’inverse, Stellantis accuse toujours un repli de 5,6% sur les 9 mois malgré une reprise en septembre (+11,5%) sa part de marché atteint 14,7 % contre une part de marché de 23% en 2019 (en additionnant celle du groupe Peugeot et Fiat). A noter que BYD bondit (+300 % sur un an), tandis que Tesla poursuit son repli (-28,5 %).
Derrière ces bons chiffres, le secteur reste sous tension : coût de la transition électrique, dépendance aux composants chinois et incertitudes sur la fin du thermique en 2035 rappellent que l’euphorie reste fragile.
