Malgré ce repli global, la transition vers l’électromobilité se poursuit. Les véhicules 100 % électriques (BEV) ont atteint une part de marché de 17,5 %, en hausse par rapport aux 13,9 % de la même période l’an passé. En volume, cela représente 1 190 346 unités immatriculées entre janvier et juin 2025.
Trois des quatre principaux marchés européens ont fortement contribué à cette dynamique : l’Allemagne : +35,1 %, la Belgique : +19,5 % et les Pays-Bas : +6,1 %
En revanche, la France enregistre un recul notable de 6,4 % sur le segment des voitures électriques.
Les modèles hybrides (HEV) confirment leur statut de motorisation préférée des consommateurs européens, avec 2 384 298 unités immatriculées au premier semestre, soit 35,3 % de part de marché. Cette croissance est soutenue par les performances solides des quatre plus grands marchés : France : +34,1 %, Espagne : +32,8 %, Italie : +10 %, Allemagne : +9,9 %
Par ailleurs, les hybrides rechargeables (PHEV) progressent également, atteignant 591 572 unités soit 8,7 % de part de marché, contre 7,1 % un an plus tôt. Les hausses les plus marquées sont observées en : Espagne : +82,5 %, Italie : +56,3 %, Allemagne : +55,1 %.
La chute des motorisations traditionnelles s’accentue. Les voitures essence enregistrent une baisse de 27,5 %, avec des reculs marqués dans tous les grands marchés, la part de marché de l’essence tombe à 27,9 % contre 35,3 % en 2024.
Quant aux diesels, leur chute est encore plus marquée : -27,5 %, pour une part de marché réduite à 8,2 %.
Malgré une conjoncture difficile, la mutation du parc automobile européen se poursuit. Les véhicules électrifiés, en particulier les hybrides, gagnent rapidement du terrain, tandis que les motorisations thermiques poursuivent leur déclin. Toutefois, avec seulement 17,5 % de part de marché pour les véhicules 100 % électriques, le chemin reste long pour atteindre les objectifs climatiques fixés à l’horizon 2030.