Parmi les principaux marchés, l’Italie affiche un recul de 6 %, l’Allemagne de 4,6 % et la France de 3,3 %. Seule l’Espagne se distingue avec une progression notable de 8,4 %. Les véhicules 100 % électriques (BEV) poursuivent leur croissance, représentant 16,8 % des immatriculations sur les deux premiers mois de l’année, contre 12,5 % sur la même période en 2024, soit une hausse de 31,4 % en volume (330 584 unités). L’Allemagne (+41 %), la Belgique (+38 %) et les Pays-Bas (+25 %) enregistrent des hausses significatives, tandis que la France affiche un léger recul de 1,3 %. Les véhicules hybrides non rechargeables (HEV) confirment leur succès, avec une part de marché de 35,1 %, en progression de 17,6 %. Ce segment bénéficie d’une forte dynamique en France (+51,4 %), en Espagne (+31,5 %), en Italie (+10,4 %) et en Allemagne (+9,8 %), totalisant 687 709 immatriculations. À l’inverse, les véhicules hybrides rechargeables (PHEV) reculent de 3,4 %, avec 148 156 unités immatriculées. La Belgique (-65,3 %) et la France (-49,3 %) enregistrent les baisses les plus marquées, faisant chuter leur part de marché à 7,5 %. Les motorisations essence et diesel poursuivent également leur déclin. Du côté des constructeurs, le groupe Volkswagen reste en tête avec 26,8 % de part de marché et des volumes en hausse de 4 % sur les deux premiers mois de l’année. Le groupe Renault enregistre un bon début d’année avec une progression de 8,2 % et une part de marché de 10,5 %. À l’inverse, Stellantis continue de perdre du terrain, avec 15,8 % de part de marché en 2025, contre 18,4 % en 2024 et même 20,4 % en 2022. À noter enfin la forte baisse de Tesla, qui recule de 42,6 %, avec seulement 26 619 immatriculations sur la période.
Compétitivité & Marchés
Le marché automobile européen en février 2025
En février 2025, les immatriculations de voitures neuves en Europe (UE + AELE + Royaume-Uni) ont enregistré une baisse de 2,6 % par rapport à la même période en 2024.